02 Oct Le centrage et l’alignement: pour mieux faire ses choix en conscience ?
L'alignement et le centrage: pour mieux faire ses choix en conscience ?
Hypersensibles hauts potentiels : pourquoi se centrer et s'aligner ?
Notre alignement et notre recentrage sont deux éléments essentiels pour nous aider à traverser au mieux l’époque actuelle.
Nombreux parmi nous ont le sentiment de ne plus savoir où nous en sommes.
Quelle est notre place ?
Nous nous cherchons, nous cherchons des réponses.
Et beaucoup parmi nous ont tendance ainsi à se décentrer, à multiplier les actions, les dispersions, allant chercher à droite et à gauche, cherchant à retrouver un semblant d’équilibre.
Le seul lieu où nous pouvons retrouver notre équilibre est au centre de nous-mêmes.
Le centrage et l’alignement facilitent également le fait de ne plus prendre sur nous les émotions et les énergies perturbées de vos proches et des êtres que nous côtoyons, particulièrement pour les hypersensibles. C’est ce que nous allons explorer ensemble dans cet article !
C'est normal de voir ce qui est désaligné
Sur le chemin vers Soi, il est normal de voir ce qui est désaligné... Il n'y a pas à se culpabiliser, certes cela peut être inconfortable sur le moment. Mais l'avantage est de permettre de choisir un nouvel alignement, simplement en demandant aux aspects de nous qui ne concernent pas de s’en aller. Tout simplement. Notre corps se nettoie tous les jours. Nous pouvons ainsi demander à toutes les toxines émotionnelles, mentales et physiques de s’en aller.
Qu'est-ce que le centrage ? Quand êtes-vous décentrés ?
Il peut y avoir des moments de changements accélérés, où on est poussé à passer d’une étape à l’autre de notre vie. Dans ces moments, certains aspects de nous peuvent avoir le sentiment que nous ne sommes pas suffisamment prêts. Pourtant nous le sommes, car sinon, nous ne serions pas ainsi poussés à aller de l’avant. Mais vous avez pu vivre certains changements dans le passé où vous aviez l’impression de ne pas être prêts et cela peut générer la peur aujourd’hui de ne pas être prêt une fois de plus à franchir la nouvelle étape.
Cela soulève souvent des insécurités, des peurs.
Mais aujourd’hui, dans cette période de transition que nous connaissons, les anciens modes de fonctionnement sont à se gripper pour permettre la naissance de nouvelles graines.
Le décentrage est surtout la sensation de ne plus savoir qui l’on est, de ne plus avoir sa place. On cherche les réponses et pour cela, on va aller de dispersions en dispersions, faire des recherches de droite à gauche pour retrouver un semblant d’équilibre.
Le seul lieu où l’on peut retrouver son équilibre est au centre de soi-même. Comme pour « l’œil du cyclone »… quand tout est bousculé autour de nous, nous sommes préservé dans l’œil du cyclone, dans notre centre. On ne se laisse pas perturber par les vents des actualités. Si nous ne sommes pas centrés : les nouvelles abreuvent le sentiment d’insécurité, d’impuissance.
Le centrage facilite aussi le fait de ne pas prendre sur soi les énergies des êtres qui nous entourent. Il ne s’agit pas de nous isoler en tant qu’hypersensible haut potentiel, mais simplement de ne plus jouer le rôle des camions ramasse poubelles, car nous sommes ouverts, sensibles et empathiques (ex. on rencontre une personne qui est triste, et cela nous attriste, parfois sans nous en rendre compte !). Cela est signe d’un décentrage.
En étant centrés : nous pouvons traverser les situations qui nous appartiennent, à savoir qui nous concernent directement. Ainsi, nous nous éloignons des problématiques qui relève de l’apprentissage des autres.
Nous n’en serons que plus inspirants !
Qu'est-ce qu'être aligné ?
Il y a différents niveau d’alignements :
1er niveau : Au niveau de la personnalité : il s’agit d’une cohérence entre ce qu’on pense, ce qu’on dit et ce qu’on fait (pensées_ paroles_sentiments_actions) nos actions sont cohérentes avec nos valeurs.
Quand nos paroles reflètent nos pensées, cela s’appelle l’authenticité.
Quand notre action respecte notre parole, c’est l‘intégrité. Ainsi étant alignés, nous sommes fiables et dignes de confiance.
2ème niveau : Il s’agit de l’alignement de la personnalité avec l’âme.
On peut être alignés au 1er niveau, sans l’être au 2ème. Par exemple : on alimente seulement l’égo, ce qui en Soi ne nous amène qu’à rester dans notre zone de confort apparente, sans aucune évolution possible !
Et cela nous empêche de faire des choix justes, qui ont un véritable sens avec nous mêmes … c’est ce que nous aborderons dans la suite de cet article …
Vous souhaitez explorer ces états de conscience et vivre ces niveaux d’alignement en vous ?
Je vous propose un atelier dédié sur cette thématique !
Osez le voyage vers « vous m’aime » !
Hypersensible & haut potentiel : comment faire les choix justes pour soi ?
Le vrai pouvoir de l’être humain, c’est sa capacité de choix.
Sur quoi on peut agir, sur quoi on ne peut pas agir ? C’est vraiment la 1ère question à se poser ! Dans ma vision, on a prise sur notre monde intérieur, à savoir nos pensées, nos émotions et sentiments… même si beaucoup d’hypersensibles hauts potentiels se croient au départ totalement démunis pour agir là dessus ! C’est faux, tout peut s’apprendre si on se donne les moyens et le temps nécessaire.
Je crois pour ma part que nous pouvons prendre les choses extérieures comme nous voulons, et non comme l’autre, extérieur à moi, me le dit. Ainsi, la réalité extérieure n’est qu’une proposition : je peux ramener cette réalité extérieure à l’intérieur de moi, car je ne suis pas face à LA réalité, mais à MA réalité. En effet, nous ne sommes pas omniscient, nous n’appréhendons pas LA réalité dans son entièreté, il y a toujours des filtres, des « distorsions », des biais cognitifs entre nous et le monde, provenant par exemple de nos conditionnements, de nos croyances personnelles, de notre éducation ou encore de notre culture.
Il y a donc cette possibilité de prendre la responsabilité de soi, de nos perceptions : je peux vivre des tas de choses, si je choisis d’être victime ou d’être héro, c’est mon choix.
Un autre biais, collectif cette fois, est une sorte de fatalisme, de « dure réalité » de la vie : il faut survivre, se protéger … or la vie n’est pas une loterie ! Ce n’est pas une question de chance ou pas de chance … un être humain a tous les possibles en lui : le pire ET le meilleur (voir la légende amérindienne en fin d’article).
Alors que choisissons-nous d’alimenter ? Quelle histoire avons-nous envie de rendre vivante en nous ?
Y a-t-il vraiment des bons ou mauvais choix ?
On peut procrastiner par peur de se tromper, de mal faire…de ne pas prendre la « bonne direction »… on peut même avoir l’impression de ne plus sentir d’énergie ni de motivation, alors que justement c’est l’action qui apporte l’énergie. A ce propos, si on prend l’image d’un moteur, il s’auto alimente quand on le met en route : la batterie de nos voitures se recharge quand on roule.
Ce qui me semble important de transmettre, c’est que peu importe le choix, car l’absolu, la vie, continue d’être en œuvre, l’absolu continue de s’exprimer.
En effet, tous nos choix contiennent tous les possibles : le meilleur ET le pire (voir la légende amérindienne à la fin de l’article).
De façon imagée, quand l’absolu verra qu’il y a à freiner alors qu’on conduit, la vie nous présentera un frein à main. Si il n’y a pas de « signe », on peut continuer à tracer en suivant notre élan vital.
Ainsi la vie nous envoie des choses pour lâcher, et ainsi on peut refaire confiance à la vie : la laisser nous traverser, plutôt que vouloir la traverser.
Notre réalité concrète est le reflet de l’énergie globale que l’on porte (conscient et inconscient) : la façon de rendre conscient des choses inconscientes, c’est de vivre !
La vie est LA réponse.
Si nous avons l’impression de « rater » : c’est une illusion. Finalement, on se fixe un point imaginaire de réussite, à savoir ce qui serait bien pour nous, à partir des données conscientes seulement…mais ce n’est pas parce que je n’ai pas prononcé la bonne parole, action, etc… qu’il ne se passe rien dans ma vie, ou bien des choses que je juge « négatives ». Souvent, il existe des freins inconscients qui sont à lever pour atteindre nos objectifs, ou au contraire de bonnes raisons inconscientes qui sont là pour « temporiser » l’atteinte de nos objectifs et pour nous conduire sur nos chemins personnels chacun.
Or toute cette pression consciente de réussite nous empêche d’être dans notre élan !
La clé est que nous n’avons pas à nous préoccuper du résultat ! Le résultat ce n’est pas notre affaire !
Notre responsabilité, c’est suivre notre élan, notre joie. Semer des graines. Et quand cela ne prend pas, ce n’est pas une punition, c’est juste qu’une partie de nous ne souhaite pas que la porte s’ouvre de cette façon. La vie va nous permettre, par les expériences que nous vivons, de trouver là où cela pousse pour nous…naturellement… sans rien forcer…et cela ne veut pas dire que c’est un parcours de bisounours ! Mais plus on alignera notre conscient sur notre inconscient (au lieu de l’inverse), moins on sera frustré de ressentir le décalage entre ce que nous attendons de la vie, et ce que la vie nous propose d’expérimenter.
Il existe des outils ludiques, basés sur votre intelligence corporelle, vos ressentis et vos perceptions subtiles qui permettent de trouver ce qui fait sens pour vous et d’éclairer vos choix !
Dans la pratique, je vous propose un atelier enregistré qui permet l’ouverture des 3 portes de perception de soi et la connexion aux 4 centres de décision (le bassin, le coeur, le mental, l’esprit/âme/Soi) qui vous permettre de déposer un choix à faire, une prise de décision dans tous les domaines de votre vie.
Offrez-vous cette expérience sensorielle !
Une vieille légende amérindienne
Un soir, un vieil indien voit son petit-fils en colère, suite à une dispute avec son ami. Il vient vers lui, et lui raconte une hisvousre, celle d’un combat ordinaire – celui que mène chaque être humain sur Terre. « Parfois, » dit-il: « il m’arrive également de ressentir de la haine contre ceux qui se conduisent mal. Cette colère ne blesse pas mon ennemi, et elle m’épuise. C’est comme avaler du poison et désirer que votre adversaire en meure. Souvent, j’ai combattu ce sentiment. En fait, un constant combat a lieu, tous les jours, à l’intérieur de moi-même. Et ce entre deux loups. » « Deux loups, grand-père ? » « Oui, deux loups. Le premier est bon et ne fait aucun tort. Il connaît la paix, l’empathie, l’amour, la bienveillance.. Il vit en harmonie avec tous ceux qui l’entourent et ne s’offense pas lorsqu’il n’y a pas lieu de s’offenser. Il combat uniquement lorsqu’il est juste de le faire, et il le fait de manière juste. Mais l’autre loup… celui-là est plein de colère, de jalousie, de tristesse.. La plus petite chose le précipite dans des accès de rage. Il se bat contre n’importe qui, tout le temps et sans raison. Il est incapable de penser parce que sa colère et sa haine prennent toute la place. Il est désespérément en colère, et pourtant sa colère ne change rien. Et je peux t’avouer, qu’il m’est encore parfois difficile de vivre avec ces deux loups à l’intérieur de moi, parce que tous les deux veulent avoir le dessus.” Intrigué, le petit-fils réfléchit et demande: « A la fin, grand-père, quel loup remporte ce combat ? » Aussitôt, le vieux Cherokee se tourne vers son petit-fils, le regarde dans les yeux, et lui répond : « Celui que tu nourris. Celui que tu décides de nourrir. »
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